top of page

'As easy as ABC' (Journal de notre trek dans l'Annapurna)


NOTE AUX LECTEURS: Attention, cet article est extrêmement long et détaillé (comprendre 'chiant'). Ne le lisez qu'un jour où vous n'avez rien de mieux à faire. Et si vous avez toujours mieux à faire, n'oubliez pas que vous pouvez toujours aller jeter un œil sur le blog de Divya qui, elle, sait manier le résumé ;-) PROLOGUE - Aussi bien pour Divya que pour moi, le mot Himalaya était un rêve. Faire un trek dans l'Annapurna était donc une évidence. Mais il y a deux questions à se poser avant de faire un tel trek: quel trek je fais, et comment? Il y a de nombreux itinéraires de trek dans la région et il faut faire un choix. Les trois plus connus sont Poon Hill (3 jours), le Sanctuaire de l'annapurna (entre 9 et 13 jours) et le tour des annapurnas (entre 15 et 19 jours). Il y en a bien sur d'autres (le Panorama de l'annapurna etc.) Avant de partir nous avions hésite longuement entre le tour et le sanctuaire. Le Sanctuaire (ou "ABC" pour "Annapurnas Base Camp") est réputé pour être plus difficile mais plus beau que le 'Tour'. Puisqu'il se faisait aussi en moins de temps, nous avons donc opté pour celui ci, auquel nous avons rajouté un détour par Poon Hill. Ce qui devait donc nous faire un trek de 10 jours environ. Nous n'avions par contre pas réfléchi au "comment" avant d'arriver à Pokhara. Pour ça, les trekkeurs ont plusieurs possibilités: 1/ partir avec une agence qui organise et prend tout en charge (guide, bagages, repas, permis et logement). C'est possible de France ou sur place, mais c'est forcément l'option la plus chère. 2/ partir seul. Enfin seul, jamais, mais à deux ou en groupe, sans guide et sans agence. Acheter ses permis à l'avance et prendre la route avec sa carte et son sac, en dormant chaque soir dans l'une des "tea houses" sur la route. 3/ engager un guide que l'on rencontre dans les grandes villes de départ de trek ou sur la route, mais cette option n'est pas très sécurisée vu que vous n'avez aucune garantie de la fiabilité de votre guide. 4/ passer par une agence mais seulement pour engager un porteur (qui porte seulement vos bagages, mais connaît quand même le chemin) OU un guide (qui vous emmène à bon port et s'occupe de la réservation des lodges, du trajet et de la sécurité) OU un porteur- guide (un peu des deux, souvent un porteur en cours de formation pour être guide). Divya avait pensé faire le trek seules. Mais de mon côté, n'ayant jamais fait de trek aussi long, aussi difficile et en altitude, ca me rassurait quand même d'employer un guide. On était au moins d'accord sur le fait de ne pas vouloir regarder toute la journée un mec porter nos affaires (Et une fois qu'on les a eu vu porter...qu'est ce qu'on a eu raison!!) On a donc longuement hésité, en écoutant les avis des uns et des autres. Les touristes racontent que le chemin est très facile à suivre et qu'il est impossible de se perdre, mais à la fois le chemin est sur la trajectoire d'avalanches et de nombreuses personnes sont évacuées chaque jour pour blessure ou mal des montagnes. On est donc allées voir quelques agences pour comparer les prix des guides. Il y en a des centaines à Pokhara. On s'est arrêtées au hasard dans cinq d'entre elles et, contrairement à ce que je pensais, elles ne pratiquaient pas toutes les mêmes prix. On a eu des propositions à 1200, 1500, 1600 et 2000 roupies la journée. On a ensuite cherché sur internet lesquels de ces agences étaient membre de la TAAN (Agence qui garantie la qualité des agences) et là on a eu vraiment du mal à départager les agences. Celui avec qui j'avais eu le meilleur feeling n'était pas membre, donc on a préféré ne pas réserver avec lui. On a jeté notre dévolu sur le plus cher des cinq parce que c'était le seul qui n'avait que de bons commentaires sur internet (on a revu au passage nos théories marketing....) On y est repassé le lendemain et on (enfin surtout Divya!) a négocié le prix pour avoir un guide au tarif qui nous convenait. On est donc parties avec Raju, un guide de l'agence "Eastern light", pour 1600 roupies par jour (un peu moins de 7€/jour/personne). On aurait certes pu économiser en faisant le trek toute seules mais on partait l'esprit tranquille (et on rassurait surtout nos familles qui flippaient un peu!) ;-)

TREK DANS LES ANNAPURNAS JOUR 1 - Départ de Pokhara (à 820 mètres d'altitude) à 8h du matin avec notre guide, Raju. Un peu plus de 2 heures de bus pour arriver à Nayapul (1070 m). On débute le chemin dans un "village" de boutiques apparu il y a 5 ans en réaction au flot de touristes plus nombreux tous les ans. Jusqu'au tremblement de terre meurtrier d'octobre 2014. Depuis deux ans, le Népal a du mal à faire revenir les touristes. Il fait très chaud alors qu'on nous avait prévenu qu'il ferait froid. Le chemin n'est pas agréable, que de la caillasse sous un soleil de plomb et pour ne rien arranger, en montée! Je galère déjà. Je me dis que l'Anapurna est bien loin.... Apres 2h de marche on déjeune à Sudame (1160 m). La pause fait du bien (once again, all I need is food!) Je repars motivée. La deuxième partie du voyage est difficile mais plus sympa. On ne fait que monter des marches pendant des heures, mais heureusement, on est au milieu de villages Gurung (l'ethnie de notre guide), donc, au moins, c'est joli. Juste quand je commence à en avoir marre, un chien que j'aime bien débarque de nulle part et marche à mes côté pour me donner le courage d'avancer. Vers 17h30 on arrive à Banthanti (1950 m), où on passera la nuit. Quel bonheur de perdre une douche tiède et de s'étirer. Je suis vidée. mais contente de la journée. Ils font un feu auprès duquel on se colle. On est les deux seules dans le lodge! On mange et on regarde la fin d'un film indien à la télé avec les

petits "boys" du lodge. On se couche tôt mais je ne m'endors pas avant minuit. Je ne suis pas au top: migraine, mal au cœur et rhume. J'espère vraiment que ce n'est pas déjà l'altitude... je suis obligée de prendre un cachet (deuxième fois que mes principes s'envolent depuis le début de ce tour du monde!)


JOUR 2 - Le lendemain matin, victoire, je me sens bien. On se lève à 8h. Le soleil tape déjà bien fort. La vue sur le Machipuchre est magnifique. Je prends un gros petit déj au soleil. Puis on se met en route à 9h15. La marche est beaucoup plus facile aujourd'hui car on est dans la forêt donc pas de soleil de plomb. Quand ça monte en escalier j'ai l'impression d'avoir un peu de mal à respirer au début, mais ensuite ça passe. On enjambe des rivières et des cascades, balade très agréable. Lors d'un petit stop avec mon chien, on rencontre une petite fille népalaise qui donne des biscuits à Divya et caresse mon chien avec moi. À midi on a déjà atteind notre Tea House à Ghorepani (2860 m), où on passera l'après midi et la nuit. Je me dis que c'était un peu facile aujourd'hui ! Faute de place, nous n'avons pris ni livres ni jeux de cartes ni carnets. Alors on fait une sieste et on papote avec les autres trekkeurs au coin du feu (discussion au cours de laquelle on apprend qu'on a gravis 3300 marches aujourd'hui!) L'hôtel est plein cette fois-ci. Un groupe de 50 chinois nous empêche de dormir. On mange de force à 18h (apparemment on ne fait pas ce qu'on veut ici...) et on se couche tôt car demain on doit partir à 4h30 (oui oui, du matin) pour aller voir le soleil se lever sur Poon Hill. Il paraît que c'est magnifique.

JOUR 3 - On se lève bien à 4h30 et on se prépare mais il pleut des cordes et c'est très couvert. Tout l'hôtel est regroupé dans le hall et hésite à partir. Les guides nous disent que ça ne sert à rien, nous ne verrons pas le lever de soleil aujourd'hui. On se fait donc une raison et on retourne se coucher. Bizarrement, je ne suis pas si déçue que ça. On décolle ensuite à 9h15 et on monte à 3000 mètres voir une belle vue panoramique. Après ça on marche quasi non stop jusqu'à 13h pour notre pause déj à Tadapani (2630m) On voit une fille très mal en point qui a le mal des hauteurs. Impressionnant. On passe la journée à descendre tout ce que l'on avait réussi à monter les jours précédents (là je ne comprends pas le principe de l'ascension...) Je trouve ça facile parce qu'on est à l'ombre dans la forêt, le long de la rivière. Moi je suis ravie car j'aime la descente, mais Divya n'est pas de cet avis et ronchonne. À 15h30 on arrive à Chuile (2050 m) pour passer la nuit. On hésite à marcher encore un peu plus loin mais on a déjà fait 5h30 de marche aujourd'hui, on se dit qu'il ne faut pas être trop gourmandes. Il n'y a pas un chat ici donc on s'occupe encore comme on peu en regardant les nuages, le bébé de la famille (qui s'appelle "Prince"!) et leurs animaux. Le soir je n'ai pas sommeil alors je force Divya à philosopher jusqu'à tard (enfin "tard" pour ces contrées c'est 22h quoi!)


JOUR 4 - On est réveillées à 6h30 du matin par les guides pour voir la vue découverte du Machapuchre (que les locaux appellent aussi le 'fishtail' pour sa forme) et de l'Annapurna South. Très beau et très clair. Je prends mon petit déj en les admirant. Quel calme et quelle impression de grandeur et de pureté. Difficile de faire meilleure vue pour un petit dèj. On marche 3h30 par une grosse chaleur (je me remercie régulièrement d'avoir pris mon pantalon de rando convertible en short) en montée, puis en descente, puis en montée à nouveau. (Maintenant je comprends pourquoi le slogan de ce trek est "Annapurna flat: a little bit up and a little bit down"!) On laisse souvent le passage aux mules chargées de bouteilles de gaz (!!) et on admire longtemps une famille de singes se balancer au dessus de nous dans la forêt. À 11h40 on arrive à Chomrong, (à 2050m "seulement" vu qu'on est montées puis redescendues toute la journée !) C'est le point stratégique car, à partir d'ici, on ne fera plus que monter vers le camp de base, plus de 2000 mètres plus haut. Les premiers jours j'avais dit à Divya et Raju que je les attendrais ici si je ne me sentais pas bien. Mais à midi je me sens bien et confiante. Mais il ne faut pas crier victoire trop vite... l'après- midi est épuisante. Beaucoup de soleil, beaucoup de montées, puis de descentes, et une grosse pluie avant l'arrivée à Bambou (2360 m) à 17h30. Raju fait un bâton en bambou à Divya et je lui prête mon poncho blanc. À la voir arriver comme ça dans la pluie avec le bâton et le poncho, on dirait Gandalf. On est contentes d'être arrivées et fières de ne pas avoir lâché et nous être arrêtés dans le village à 1h30 de Bambou comme Raju nous l'avait proposé. Aujourd'hui, on a quand même marché 8h! Raju nous fait manger une soupe à l'ail pour nous aider à supporter l'altitude de demain (c'est trop bon. Mais bon moi j'adore l'ail, et à voir la tête que font les autres touristes forcés d'en manger, ça n'a pas l'air aussi bon que ça...) Une grosse journée en perspective demain. On se couche à 21h, c'est encore la folie ce soir !


JOUR 5 - Départ à 8h15. Grosses montées et chaleur. 5h de marche plutôt difficile. Raju me fait un bâton en bambou à moi aussi. Il (le bâton, pas le sherpa) m'aide bien à gravir les interminables marches. Je suis bien contente d'arriver à Deurali (3200 m) là où on devait passer la nuit. Il est 13h15, mais les tea houses sont déjà toutes pleines donc on déjeune et on décide de pousser jusqu'au village suivant, à 2h de marche. On a 500 mètres de dénivelé à faire, ce n'est pas beaucoup comparé à ce que l'on a fait les jours précédents, mais à plus de 3000 mètres et dans le froid et le brouillard, c'est plus difficile. Je gère le début mais à la fin j'en ai marre et je commence à m'essouffler. Je croise encore les doigts pour que ce ne soit pas le mal des hauteurs comme la femme qu'on vient de croiser à moitié mourante (deux costauds la portaient presque en courant dans les cailloux pour la redescendre le plus vite possible. C'est ce qu'il faut faire en cas de mal des hauteurs important. Ouch). Bref, à ce moment là, l'Annapurna m'énerve. Mais là encore je suis sauvée par les animaux parce que d'adorables petits ragondins ('pikas') sortent sur le chemin, et qu'on rencontre ensuite un troupeau gigantesque de chèvres/moutons qui me divertit et m'aide à finir le trajet. On assiste quasiment à la naissance d'un agneau en plein milieu de notre chemin. Ensuite on décide de filmer un peu, Divya sort la GoPro de mon sac et là elle roule boule jusque dans la rivière qu'on longeait. Cri d'horreur. Adieu la Go Pro. Elle n'aura même pas fait le tiers du voyage. Mais en fait je vois que des herbes l'ont rattrapé. J'essaie de la retenir avec mon bâton et Divya descend la récupérer. Sauvées! Merci pour le divertissement!

On arrive ensuite à MBC ("Machapuchre Base Camp" - 3700m) On l'a fait! Enfin presque. Les hôtes sont très sympas et nous accueillent en parlant français. On joue aux cartes avec les guides népalais. C'est un beau moment, récompense pour tous nos efforts. Après une autre petite soupe à l'ail, une douche par -10 et au lit. Oui, ça fait rêver!! :-p


JOUR 6 - Pluie à partir de 4h du mat qui a trempé tous nos vêtements qui essayaient de sécher dehors. Départ à 9h pour les 2 dernières heures de grimpette jusqu'au sommet des sommets. Petit chemin facile mais on marche lentement à cause de l'altitude, et on arrive enfin au panneau de l'Annapurna. La vue est dégagée, on voit tous les sommets enneigés qui nous entourent. C'est splendide. On prend 3000 photos et on passe l'après midi dans le salon à jouer aux cartes (les nuages ont alors recouvert toutes les montagnes). En fin d'après midi on ressort car le ciel se dégage à nouveau. On accroche notre drapeau des 5 éléments et on observe le paysage. C'est encore plus beau qu'à notre arrivée. J'en prends plein les yeux. Je ne sais pas si je reverrai une vue pareil un jour. Le soir on découvre deux choses avec effroi: les chinois sont en train de se régaler du beau petit mouton qui était accroché à côté du lodge ce matin; et le couple de londoniens sympas voyage en cortège de 5, eux deux plus leurs deux porteurs et leur guide!! Ils n'en reviennent pas que nous ne soyons que trois et que nous portions nous-même nos sacs!! Comme notre guide n'a encore une fois pas réservé de chambre pour nous (c'était pourtant l'un des buts de prendre un guide...mais on l'aime quand même), tout est complet et on nous relègue dans un cabanon au pied de la montagne, avec les guides népalais. Et ça c'est mauvais signe! Planches de bois avec 5 cm de jour qui passe dessous, pas d'isolation donc froid et pas de lumière. On se dit que c'est un autre challenge et qu'on l'accepte. Mais quand on va se coucher on découvre qu'on est pas les seules dans notre abri, il y a aussi des souris! On prend sur nous. Mais on passe les premières heures de la nuit à se geler et à essayer de chasser les souris qui grattent dans nos sacs, grimpent sur nos affaires et essaient de monter sur nos lits (enfin ça c'est ce qu'on croit...) À un moment Divya hurle. Elle n'en peut plus. Elle n'a pas dormi. Il est 2h du mat. On prend tout notre bardas et on descend, mortes de rire, dormir dans la cuisine avec tous les guides népalais, qui n'avaient jamais vu ça avant. Ils nous installent des petits lits de fortunes par terre au milieu d'eux (ils sont une vingtaine à dormir tous serrés dans la cuisine). Je suis persuadée qu'il y a des souris ici aussi mais je me rendors comme un bébé. Au mois, les Népalais nous tiennent chaud.


JOUR 7- Après cette nuit agitée, on se réveille à 5h30 au milieu des népalais et de la cuisine qui commence à s'activer. On devait voir le lever du soleil sur les montagnes mais une fois encore, trop de nuages. On part donc à 7h15 de l'ABC et en redescendant, le ciel se découvre. On profite une dernières fois de ces géants enneigés. On aura eu de la chance (malgré les souris). Certains touristes montent et ne voient jamais le point de vue découvert. Et pour terminer en beauté, un bel arc-en-ciel nous suit jusqu'en bas. On passe la journée à redescendre dans les cailloux et la rivière. Je trouve ça tellement facile aujourd'hui. On dort à nouveau à Bamboo comme à l'aller, et on peut enfin prendre une douche (chaude, le rêve!), après 48h sans avoir pu se laver. Le groupe de chinois sont encore dans le même lodge que nous. Ils crient comme tous les soirs. On ne peut plus les voir en peinture. Le trek a vraiment des effets négatifs sur nous :-S


JOUR 8 - Les chinois nous réveillent en criant de 6h à 7h. Départ à 9h. Descente tranquille puis grosse montée de marches avant la pause déjeuner à Chomrong, comme à l'aller. Puis on emprunte le chemin que l'on ne connaît pas encore pour descendre jusqu'à Jhinu (2700 m). On pose nos affaire (les chinois sont encore dans la chambre à côté, on est maudites!) et on part aux sources chaudes qui longent la rivière. Il pleut et la rivière est vraiment toute proche et déchaînée. C'est très sympa car on est en pleine forêt et qu'un bain chaud, ça fait du bien. En remontant on se fait bouffer par des sangsues. Ensuite la douche qui devait être chaude est en fait froide et il y a des sangsues dans la douche aussi, et une énorme araignée noire à côté de mon oreiller que l'on arrive pas à chasser. Les treks, c'est bien beau, mais j'ai maintenant hâte de retourner à la propreté et au confort de Pokhara!


JOUR 9 - Dernier jour de notre trek. Mon premier souvenir est un fou rire matinal quand les chinois nous au réveillent de force à 5h50 et que Divya, excédée, tape contre la fine cloison en bois entre notre chambre et la leur. Ensuite 4h de descente pour atteindre Naya Pul, notre point de départ et prendre un bus qui nous ramène à Pokhara. J'ai cru perdre Divya aujourd'hui. Elle a eu la pêche et est allée bien depuis 8 jours mais le dernier jour, elle était blême et ne disait pas un mot. J'ai carrément été obligée de sortir une histoire de marche et de citer la Bible pour la motiver, c'est dire. Mais elle est arrivée en bas et moi aussi, et on était bien contentes de monter dans ce bus et d'arriver 3h plus tard à Pokhara et sa civilisation (même si on a bien sur pensé mourir 3/4 fois dans un ravin dans le bus, classique). BREF - J'ai fait un trek de 9 jours dans l'Himalaya!! J'ai marché jusqu'à 8 heures par jour pour atteindre le camp de Base de l'Annapuna à 41300 mètres d'altitude. Je n'en reviens toujours pas. En plus maintenant avec le recul je me dis que c'était même facile. L'année prochaine, c'est décidé, on fait le Mont Blanc, et d'autres suivront! Une petite vidéo pour vous donner une idée de l'ascencion...


bottom of page